Citoyenneté

La Maison du Droit évolue Energies 424 - Stéphane Conty

Publié le

LE 23 SEPTEMBRE LE COMITÉ DE PILOTAGE DE LA MAISON DU DROIT A FAIT SA RENTRÉE DANS LA SALLE DU CONSEIL DE L’HÔTEL DE VILLE, l’occasion de dresser un bilan de l’année écoulée. Le maire Roger Meï a ouvert la séance, déclarant « Je suis heureux de dire que tout se passe au mieux pour la Maison du Droit. Plus largement, la ville est en ZSP (Zone de sécurité prioritaire), et il y a un important travail de fait en matière de prévention, ainsi que de médiation dans les quartiers. Je regrette en revanche que depuis 2008 la Ville prenne en charge seule le fonctionnement de la Maison du droit, l’État ayant oublié de payer sa part. »

Vient ensuite la présentation du bilan de la Maison du Droit pour l’année 2013. Sur une base de 210 jours d’ouverture, elle a accueilli 2120 personnes, également répartis entre hommes et femmes, et reçu 4 037 appels téléphoniques. Près de la moitié des personnes qui viennent ont entre 30 et 50 ans, suivie des plus 50 ans.

Plus de la moitié des visiteurs vient pour un problème familial (30%) ou pour avoir des informations sur ses droits et obligations (21 %), les autres motivations ne dépassant pas 10%. Enfin, 91 % des visiteurs sont Gardannais, les autres venant des communes voisines. Toute l’année la Maison du Droit accueille des permanences tenues par des partenaires qui officient sur quatre axes que sont l’accès au droit, la gestion des conflits, l’aide aux victimes et les missions judiciaires.

Dominique Moyal, procureur de la République d’Aix-en-Provence a tenu à rappeler qu’elle était « très attachée au bon fonctionnement des points d’accès au droit, ils permettent de mieux piloter l’action publique au niveau du parquet. Je me préoccupe aussi beaucoup de l’aide aux victimes. Je constate aussi qu’à la Maison du Droit de Gardanne l’activité se poursuit dans de bonnes conditions même si les subsides de l’État ont diminué pour être réorientés vers d’autres actions jugées encore plus prioritaires. Toutefois le fait d’être en ZSP vous apporte des aides supplémentaires, notamment au niveau des effectifs de gendarmerie. On remarque d’ailleurs une baisse de la criminalité. »

Les perspectives de l’année à venir ont aussi été abordées. Parmi les pistes évoquées, on peut notamment retenir la mise en place d’une permanence supplémentaire en droit du travail. Est aussi proposée une permanence du “défenseur des droits” pour les questions relatives aux droits des usagers des services publics, à la défense des droits de l’enfant et à la lutte contre les discriminations, ainsi qu’une permanence de la Banque de France pour l’accompagnement et la prise en charge des dossiers.

Autant de projets qui permettent à la Maison du Droit d’évoluer et de toujours mieux répondre aux attentes des usagers.