Portrait- - Laurent Racouchot :

L'art d'être parent d'élève Carole Nerini

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LAURENT RACOUCHOT, 35 ANS, gère une centrale d’achat dans le domaine industriel. Père de deux enfants scolarisés à Fontvenelle, Jonathan (7 ans) et Yoan (4 ans), son implication au sein de la FCPE ne laisse aucun doute quant à l’importance qu’il attache à leur scolarité. Ce papa actif a d’ailleurs largement contribué à la rédaction des affichettes distribuées devant les écoles pendant la semaine de sensibilisation à la sécurité. " Cela fait maintenant quatre ans que je me suis engagé à la FCPE, et même si je suis rarement disponible, je fais ce que je peux pour suivre de près l’actualité de l’école en tant que représentant des parents d’élèves. Ce qui est motivant à Fontvenelle, c’est de constater que l’ensemble des parents qui s’y sont lancés sont énergiques. "

Dans le courant de l’année, les parents délégués se réunissent pour discuter des problèmes qui leur remontent aux heures d’entrée et de sortie des écoles, mais également pour appuyer et s’impliquer dans des projets pédagogiques qui ne manquent pas dans cette école. L’insécurité routière aux abords des deux écoles est d’actualité. Excès de vitesse, stationnement anarchique, actes d’incivisme fleurissent comme ailleurs. " Après la réunion d’information sur la semaine de sensibilisation, nous avons fait remonter nos propres problèmes en les faisant apparaître sur le tract. Nous avons par exemple insisté pour que les parents se garent en marche arrière sur le parking, pour une simple question de visibilité lorsqu’ils repartent. Fontvenelle, ce ne sont pas seulement deux écoles, mais aussi une halte-garderie et une association pour handicapés. Le jour de la sensibilisation, nous avons demandé à ce que les policiers soient présents sur place dès 7h45 ; c’est à partir de cet horaire que des enfants sont laissés devant l’école. "

En règle générale, cette action a été bien perçue par les parents. Et si certains persistent à croire que cela ne sert à rien, ils se trompent ! En effet, elle a permis à un grand nombre d’apprendre que la vitesse aux abords des écoles est limitée à 30 km/h, que comme son nom l’indique, un arrêt de bus est réservé aux bus, ou encore qu’à l’avant comme à l’arrière les enfants doivent être attachés. Si Laurent Racouchot semble si attaché à ces questions relatives à la sécurité, c’est peut-être parce que les deux années qu’il a passées au sein de la gendarmerie de Gardanne l’ont confronté à des horreurs. " Bien entendu, il faut que ce type d’initiative soit réorganisé de façon ponctuelle, de préférence en début d’année scolaire histoire de partir du bon pied. Cependant, je continue à penser que la répression est nécessaire au point où on en est arrivé. " Pour ce qui est du message vis à vis des enfants, certains ont déjà bien compris. Dans la famille Racouchot, ils sont sensibilisés au code de la route dès leur plus jeune âge. " Sur la route comme à pied, nous jouons aux devinettes avec les panneaux de signalisation, nous pensons qu’il est important de leur en parler, de façon ludique bien sûr. "