Cette année encore, l’OGG est victime de son succès... 380 adhérents, une liste d’attente qui s’allonge d’année en année, la frustration de ne pouvoir accueillir tous ceux qui le souhaitent, mais des murs que l’on ne peut pas pousser. Karine Martinez, entraîneur depuis 2000 et directrice du club depuis 2008 a de l’énergie à revendre.
Depuis quelques années, malgré de gros rendez-vous annuels concernant les compétitions, l’OGG étend son champ d’action en proposant des interventions en milieu scolaire avec un agrément de l’Inspection Académique, des interventions auprès du public senior avec des intervenants qualifiés et spécialisés, de la baby-gym, de la gym adulte, de la gym senior, de la gym accrobatique et de l’aérobic.
Janick Mura est président de l’association depuis trois ans, et tout comme Karine, même si les bons résultats qu’enregistrent les gymnastes du club sont présents, c’est avant tout le plaisir et la bonne humeur qui priment : « Le résultat compétitif n’est pas défini comme objectif de l’association qui reste principalement voué à une pratique pour tous avec une notion de plaisir primordiale. Cependant depuis dix ans nous avons mis en place une méthode de travail et d’entraînement rigoureuse qui nous a permis de gravir progressivement les échelons compétitifs. Ce sont maintenant plusieurs jeunes gymnastes qui sont capables d’évoluer au plus haut niveau de la compétition dans des divisions nationales, avec bien moins d’heures d’entraînement et des conditions souvent bien plus difficiles que leur concurents. Nous sommes heureux de constater que l’OGG se positionne de façon de plus en plus importante dans le paysage associatif local et dans le milieu de la gymnastique. »
Certains enfants ne souhaitent pas ou n’ont pas les capacités d’accéder aux compétitions ; pour cette raison, le club a créé un trophée interne qui réunit l’ensemble des gymnastes volontaires, et là encore, cela mobilise beaucoup de monde.
« Heureusement, nous n’avons pas de problèmes avec nos bénévoles, ils sont nombreux et toujours prêts. Car il y a aussi le Forum, le Téléthon, les actions solidaires auxquelles on prend plaisir à se greffer, puis les temps festifs, des soirées, des sorties. Notre satisfaction, c’est aussi de constater que les jeunes restent au club, nous en avons qui entraînent à leur tour les plus jeunes, encadrés par des adultes. Nous venons d’embaucher Kévin Barritaud qui a commencé la gym dans le club à 6 ans. Le Cosec, c’est sa deuxième maison ! »
Et les idées ne manquent pas pour élargir encore et encore les activités. Ce qui leur permet de lever un peu le pied, ce sont justement ces murs du gymnase que l’on ne peut pas pousser. Un regret toutefois, « pour les 20 ans de l’association, nous avons organisé une petite soirée anniversaire à laquelle seuls quelques “piliers” ont pu participer, faute de places... »