Depuis le début de l’année scolaire, sur le lycée Fourcade souffle un vent de dynamisme. Il fait notamment l’objet d’un petit lifting. « L’établissement a été construit il y a une vingtaine d’années, » évoque Denis Barroero, son proviseur. Un rafraîchissement s’imposait... Tout a commencé avec la salle de la cafétéria, en février. « Cinq à six élèves nous ont proposé de la repeindre. Chose faite, aujourd’hui. Entre juin et septembre, du mobilier financé par la Région nous sera livré. » Puis, au mois de juin, ce sera au tour des équipements sportifs de prendre un coup de jeune. Le chantier comprendra trois éléments : une salle de sport couverte de 200 mètres carrés, agrémentée de vestiaires, douches, locaux techniques et bureaux, sur 200 mètres carrés également. Le plateau sportif extérieur sera démoli et reconstruit en quatre terrains, au lieu de trois. Enfin, l’actuelle salle des sports sera reconvertie en salle de danse.
« L’intérêt de ces locaux, c’est qu’ils seront, en dehors des heures scolaires, à la disposition de la Ville, avec laquelle nous allons passer une convention, précise Denis Barroero. Ces nouveaux équipements verront le jour en juin 2008. Pendant les travaux, les élèves se déplaceront sur les sites de la commune et ceux d’autres structures scolaires pour les heures de sport, comme le permet la convention liant la Mairie, les lycées et collèges de la ville. »
Bouillonnement culturel
De même, l’actualité culturelle de l’établissement s’avère, en ce moment, assez fournie. « Fourcade est aussi un lycée de théâtre, » évoque Tony Baldo, conseiller principal d’éducation. Et les quatre projets en gestation le confirment. Option théâtre, semaine ouverte des vacances de février, “seconde autrement” : les créations des élèves foisonnent. « Le club théâtre (les Trofou) se produira également le samedi 13 mai au festival de Trets. Il y présentera “Le barillet”, de Jean- Claude Pelaez. »
L’humanitaire, enfin, n’est pas en reste au lycée. Fourcade participe en ce moment à un projet de soutien en faveur de la Mauritanie, initié par le Secours populaire français. « Dans ce cadre, deux concerts seront organisés au lycée le 7 et le 22 mai. Tarif : 5 euros. » Un vide-grenier s’y tiendra également le 6 mai. Le prix des emplacements (3 euros le mètre) reviendra au Secours populaire.