Sécurité

Fais attention quand tu conduis Carole Nerini

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C’est dans le cadre du Contrat Local de Sécurité que s’est déroulée la campagne de sensibilisation à la sécurité routière aux abords des écoles de la commune. Parents d’élèves, élus, ALMS et policiers municipaux ont réuni leurs forces pour tenter de faire passer le message, avant d’entrer dans la phase suivante, celle de la répression.

" Eh toi l’adulte, un de mes copains s’est fait accrocher en sortant de l’école. Fais attention quand tu conduis, je suis trop petit pour être trop sérieux... " Ainsi commence le texte du tract réalisé et distribué en partie par les parents d’élèves aux heures d’entrée et de sortie des classes (8h30 et 16h30), du 3 au 10 mars. La question de sécurité aux abords des écoles est primordiale. Petit à petit, les mauvaises habitudes se sont installées, le comportement de certains parents d’élèves ou de ceux qui déposent ou récupèrent les enfants à l’école est devenu préoccupant. La municipalité a donc pris la décision d’associer les parents d’élèves et les enseignants à la réflexion dans le but de mener une campagne de sensibilisation autour des problèmes rencontrés dans chaque école. Affiches dans la ville, panneaux en bois, distribution de tracts et d’autocollants, l’opération n’est pas passée inaperçue, encore faut-il qu’elle ait frappé les esprits.

Fontvenelle, Brassens-les Aires, Bayet-Prévert, Saint-Joseph ou Biver, les situations se répètent. Comme l’ont souligné Isabelle ou Frédéric, parents d’élèves impliqués dans la campagne, " les automobilistes sont toujours pressés. Des parkings existent à proximité de chaque école (mis à part l’école privée Saint-Joseph où il est plus difficile de stationner). Malgré cela, on remarque trop souvent les excès de vitesse, les stationnements anarchiques sur les arrêts de bus, quand ce n’est pas au milieu de la route, le temps de laisser descendre les enfants. Autre problème, celui des enfants assis à l’avant du véhicule, le cartable dans le dos, et sans ceinture, évidemment. C’est pour la sécurité de tous que nous avons décidé de nous impliquer dans cette démarche, celle de nos enfants plus particulièrement, en espérant que cela portera ses fruits. "

La présence des policiers municipaux, des élus, de ceux qui sont sensibles à ces questions, le renforcement des ALMS auront peut-être permis de faire prendre conscience des dangers de la route. Pour Norbert Del Campo, responsable de la police municipale, " la répression est la continuité logique de la campagne. Nous sommes plutôt satisfaits de l’impact qu’a pu avoir cette période de sensibilisation. Nous avons dressé quelques procès verbaux mais dans l’ensemble, il y a une nette amélioration. Quoi qu’il en soit nous continuerons à veiller au civisme en verbalisant s’il le faut les automobilistes peu scrupuleux. " Il y a quelques jours, la municipalité a convié les parents d’élèves à une réunion pour dresser un bilan de la campagne et décider des suites à donner aux opérations de sécurité. " Il est également prévu d’ici peu que les collégiens soient à leur tour sensibilisés aux dangers de la route, plus particulièrement les possesseurs de deux roues " a conclu Yveline Primo, première adjointe déléguée à la sécurité.

3 questions à Norbert Del Campo

E : Où va l’argent des contraventions ?
NDC : Les timbres-amendes sont réglés au Trésor Public, l’argent va donc directement à l’État qui reverse en début d’année suivante un montant aux communes, basé sur une moyenne nationale. Il n’est pas question de "recette" mais d’une action à conduire pour la sécurité de tous, toute l’année.

E :A partir de quel âge un enfant peut-il monter à l’avant d’un véhicule ?
NDC : Le code de la route est très clair, les enfants de moins de 10 ans doivent s’asseoir sur le siège arrière du véhicule. Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire pour le conducteur comme pour l’ensemble des passagers, à l’avant et à l’arrière.

E : Quelle est la limitation de vitesse aux abords des écoles ?
NDC : La limitation de vitesse aux abords des écoles a été fixée à 30 km/h, même si en agglomération c’est 50 km/h. Suite à des relevés de vitesse effectués devant les écoles de Biver, nous avons constaté que la majorité des automobilistes ne respectaient pas cette limitation et roulaient entre 30 et 50km/h, et qu’à la sortie des zones à 30km/h où on entre en zone 50km/h, c’est entre 50 et 75km/h qu’ils passent.

Norbert Del Campo est le responsable de la police municipale