Danse africaine : chaud devant !
Tous les lundis soirs la salle polyvalente de l’école Jacques-Prévert résonne aux sons des musiques africaines qui rythment l’atelier de danse afro-expressive animé par Virginie Brun de l’association Arterciel, et mêlant l’apprentissage de danses traditionnelles africaines avec de l’expression corporelle et de la relaxation. Un cocktail aussi détonnant que Virginie qui déploie une énergie incroyable tout au long du cours. Une énergie visiblement communicative à en juger par l’implication de la vingtaine d’élèves qui participe en moyenne à chaque séance et qui se donne à fond dans cette pratique très physique.
Bien entendu chacune fait en fonction de son niveau et de ses capacités, dans ce groupe où la moyenne d’âge se situe autour de la trentaine. Pour autant le cours est ouvert à toutes et tous dès 13 ans. On y pratique notamment des danses d’Afrique de l’Ouest, et surtout du Mali. Chaque chorégraphie a une thématique qui est en lien avec le quotidien et l’histoire de l’Afrique.« Plus qu’un sport, c’est là où le corps et l’esprit se rejoignent en un seul et même mouvement, mobilisant à la fois énergie, souplesse, mémoire, et plaisir avant tout, » explique Sandrine, l’une des élèves.
Les messieurs peuvent aussi participer, ce qu’ils font d’ailleurs déjà en assurant l’accompagnement musical avec des ins- truments traditionnels tout au long de la séance. Les cours ont lieu le lundi de 19h à 20h30 à la salle polyvalente Jacques-Prévert.
Apprenez la danse orientale
C’est dans l’ambiance feutrée du Hang-art, au service Jeunesse rue Borély,qu’une dizaine d’adolescentes se réunie tous les mercredis soirs pour apprendre l’art complexe de la danse orientale. « Une danse qui a ses styles et ses spécificités selon les pays », comme le souligne Neferdidi, l’enseignante d’origine égyptienne qui assure les cours depuis la rentrée dernière. « Par exemple en Égypte il y a beaucoup de mouvements des bras alors qu’au Maroc ils insistent plus sur les mouvements des hanches. C’est une danse qui fait participer tout le corps, même les yeux et les mains. »
C’est une danse qui peut être pratiquée aussi par les hommes, avec des mouvements communs aux deux sexes et d’autre spécifiques à chacun. D’ailleurs en Égypte les cours de danse sont donnés par les hommes.
« Au début du cours nous travaillons la technique, puis quand les élèves sont à l’aise avec la technique on rajoute des mouvements. Ensuite nous abordons une chorégraphie spécifique pour les démonstrations de fin d’année, » explique Neferdidi. « La chorégraphie est faite par l’enseignante en fonction de la musique qui l’accompagne, de sa signification, » précise Nahima Khamis, animatrice du service Jeunesse. « Nous invitons aussi souvent les mamans à venir, et elles sont émerveillées de voir ce que font leurs filles. »
Le cours est ouvert à toutes et tous de 13 ans à 77 ans, au Hang’art rue Borély, le mercredi soir de 18h30 à 20h.