Santé

Canicule, un plan en trois niveaux Energies 379 - Stéphane Conty

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Le 2 juillet dernier s’est déroulée en Mairie une réunion de coordination du plan canicule 2012. Outre le CCAS et de nombreux services municipaux, cette réunion rassemblait tous les acteurs concernés par cette question pour faire un point en ce début d’été.

Hasard de la météo, c’est sous un ciel pluvieux et par une température extérieure en dessous des 20° C que s’est déroulée cette rencontre. Lors de la canicule de 2003 qui avait fait des milliers de victimes dans toute la France, Gardanne avait été épargnée par le phénomène, notamment grâce à un important réseau de solidarités composé d’institutionnels et d’associations telles que les Secours populaire et catholique, les Restos du coeur, l’Agafpa, Étincelle 2000, Adoma, Entraide solidarité 13, Citoyen solidaire...

Un point que le Maire, Roger Meï, a tenu a rappeler en ouverture de réunion : « Bien avant que le plan canicule ne soit instauré, la Ville a bénéficié d’un dispositif de solidarité, et cela toute l’année. A Gardanne la solidarité est une philosophie . »

Actualisé chaque année, le plan canicule 2012 connaît peu de changements par rapport à celui de l’année dernière et s’articule toujours autour de trois niveaux d’alerte. Le premier niveau, dit de veille saisonnière, s’étend du 1er juin au 30 août et se caractérise notamment par un repérage des publics jugés fragiles face à la canicule, enfants, personnes âgées, malades, personnes handicapées, sportifs et personnes exerçant un travail pénible en extérieur.

Une communication spécifique envers chacun de ces publics est mise en oeuvre pour les alerter sur les risques liés à de fortes chaleurs et sur les bons gestes. Des documents sont distribués dans les lieux publics, mais également aux professionnels, qu’ils travaillent dans le domaine médical tels que médecins, aides à domicile, kinés, pharmaciens, infirmiers, ou dans un autre domaine tels que boulanger, receveur des postes, afin notamment qu’ils puissent signaler toute absence inhabituelle d’une personne.

Le CCAS ouvre un registre sur lequel peuvent s’inscrire certains publics ou inscrire un tiers : personnes isolées âgées de 65 ans et plus, personnes âgées de plus de 60 ans reconnues inaptes au travail, ainsi que les adultes handicapés (remplir et renvoyer le talon détachable ci-contre).

Une cellule de veille communale est instaurée, un référent canicule est désigné par le Maire, qui identifie également les associations et intervenants de proximité auxquels il est possible de recourir si besoin. C’est aussi dès ce niveau qu’un numéro vert d’information est activé, le 0800 06 66 66.

Le deuxième niveau d’alerte, baptisé Mise en garde et action, peut être déclenché uniquement par le Préfet de département. Dans les Bouches-du-Rhône c’est le cas si sur troisjours la température ne descend pas en dessous de 24° C et monte à plus de 35°C. Les personnes inscrites auprès du CCAS sont alors contactées par téléphone et visitées si besoin.

Le troisième niveau, dit de mobilisation maximale , est déclenché par le Premier Ministre sur avis des Ministres de l’intérieur et de la santé. Il n’a pas eu lieu depuis 2003.