Santé

Attention à la canicule Energies 419 - Bruno Colombari

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L’ÉTÉ EST BIEN LÀ ET LA TEMPÉ- RATURE MONTE. LE PROBLÈ- ME, C’EST QUAND ELLE NE REDESCEND PAS ASSEZ, EN PARTICULIER LA NUIT. C’est à ce moment là que les organismes souffrent, et en particulier ceux des personnes les plus fragiles. Depuis le mois d’août 2003 où la vague de chaleur avait entraîné la mort de quinze mille personnes supplémentaires à la moyenne habituelle, l’État a mis en place un plan canicule réactivé chaque année.

« La notion de public fragile a été définie avec précision, explique Georges Felouzis, directeur du CCAS de Gardanne. Elle concerne les malades, les personnes âgées isolées, les SDF, les enfants et les travailleurs de force. Une surveillance particulière est organisée pour ces gens-là. » Sont particulièrement pointés du doigt la déshydratation, le coup de chaleur et l’insolation, avec une connaissance médicale plus fine qu’il y a dix ans.

« On sait désormais qu’une déshydratation chez une personne âgée peut être irréversible, et qu’en tout cas il ne suffit pas de boire de l’eau pour annuler ses effets. » C’est le Préfet qui est chargé d’activer un des quatre niveaux du plan, les niveaux 3 (orange, alerte canicule) et 4 (rouge, plan Orsec) n’ayant jamais été utilisés pour l’instant.

A Gardanne, le plan canicule est piloté par le CCAS sous l’autorité du maire. Une plaquette est distribuée dans les lieux publics de la ville, mais aussi dans les salles d’attente des médecins. « Ce qui est important, c’est de créer du lien humain, explique Valérie Pona, adjointe au maire déléguée à l’action sociale. Même si les activités proposées aux personnes âgées ne touchent pas tout le monde, on travaille en amont. Chacun peut avoir une attitude citoyenne vis-à-vis des autres. »

Citoyen solidaire est d’ailleurs sollicité cette année encore via son réseau de bénévoles, à qui un questionnaire sera remis permettant de pointer des problèmes éventuels chez une personne isolée. Il est possible de se faire recenser auprès du CCAS pour bénéficier d’une surveillance pendant l’été.

Renseignements au 04 42 65 79 10.