Après une édition spéciale Marseille Provence 2013 l’an dernier, Arts & Festins du Monde revient dans son format habituel (du vendredi 16 mai à 18h au samedi 17 mai à minuit) en centre-ville, du boulevard Carnot au cours de la République.
La météo est pour l’instant très favorable, avec un beau soleil et une température l’après-midi autour de 24°C et un mistral qui se calme enfin.
Vous y trouverez comme il se doit un superbe marché artisanal avec ses produits venus du monde entier, vous dégusterez des plats de tous les continents dans l’espace restauration sous les platanes et vous vibrerez avec les huit spectacles afro-brésiliens, comoriens, sud-américains, italiens, béninois, yiddish et réunionnais.
Programme 2014
Vendredi 16 mai à 20h
Batukada
Keneya est une troupe de rue afro-brésilienne, créée en 2012 par
Danielle Sellaf à Peypin (Bouches-du-Rhôn). Cette troupe, composée
de quinze à vingt percussionnistes au son des surdos, djembés, sangba et chékérés crée une
véritable et vivifiante invitation à la fête avec ses rythmes entraînants et percutants.
Vendredi 16 mai à 21h30
Heza, le chemin du taarab
groupe Chebli-Msaidie
Voix lead : Chébli Msaidie ; Piano & sanza : Patrick BebeyBasse, Kassim Mhoumadi ;
Percussions & batteries : Komba Bellow ; Percussions : Nasser Soltani ; Guitare : Philippe
Odjé ; Chooeurs : Ballou ; Cantachoeurs : Denise Sauron
Chébli, figure emblématique des Comores, est un artiste atypique.
Chanteur de taarab, il nous livre son cinquième album : Heza, un hommage à son père, un des chanteurs les populaires du pays. La musique comorienne s’entremêle aux rythmes latinos et africains, aux airs orientaux. Sa musique est à l’image de l’archipel : colorée et variée. Ce spectacle nous fait partir d’Égypte, traverse l’Afrique Centrale et Orientale avant de nous mener aux Comores et de se terminer à Marseille.
Samedi 17 mai à 15h
Viracocha
musique de la Cordillère des Andes
Plus qu’un groupe de musiciens, un groupe
d’amis qui se proposent depuis 1988, de mettre en
valeur et diffuser la musique merveilleuse de la Cordillère
des Andes. Le groupe Viracocha, qui a emprunté
son nom au créateur mythique de la civilisation
amérindienne des Incas, vous invite à un voyage au
pays des lamas, guidés par la kéna (flûte indienne),
le charango, les zampoñas (flûtes de Pan), le bombo (tambour). Les guitares et les violons tombés des bagages des Espagnols, les mandolines et les voix... Autant de sonorités qui concourent à révéler la richesse de cette musique, qui inspire tout à la fois gaieté et mélancolie, à travers les rythmes populaires que sont les huaynos, les diabladas, les sayas, les morenadas et ainsi vous faire découvrir les charmes multiples de la vie andine. Avec le groupe Viracocha, vous serez transportés à des milliers de kilomètres dans la Cordillère des Andes, au milieu des mineurs d’Oruro en Bolivie, sur le lac Titicaca à la frontière du Pérou et de la Bolivie avec les indiens Aymaras. La musique andine reste chargée d’émotion et de joie de vivre. Il est difficile de résister au charme envoûtant des Viracocha, à leur entrain, leur soif de communiquer cette musique si vivante, qui parle droit au coeur : beaucoup d’émotions au rendez-vous !
Samedi 17 mai 16h
Marco Becherini (danseur chorégraphe)
Le storie di Italo
« Italo a le plaisir de vous convier à une soirée particulière.
Seront présents : Neil Amstrong, Clara Petacci, Pise
Paolo Pasolini, il signor Michel-Ange Buonarroti et... la Nonna,
Luca, les voisins, les amis... Un solo joué et dansé où l’intime
se confronte à l’Histoire, dans une atmosphère de tragi-comédie à l’italienne. »
Le storie di Italo de Marco Becherini et Bruno Deleu from Marco Becherini on Vimeo.
Samedi 17 mai à 17h30
Tchalé
Artiste guitariste de blues d’origine béninoise. Du blues
chanté en Fon, langue du Bénin (Afrique de l’Ouest)
« C’est grâce à la scène que j’existe. » L’homme qui parle ainsi
s’appelle Tchalé, même si il a plus à voir avec les génies qu’avec les
hommes. Pour ce virtuose de la guitare électrique, qui a débuté dans les
chorales de chant des églises, les scènes des festivals africains et européens qu’il a foulées ont, à chaque fois, gardé le souvenir d’un homme qui se transcende
quand ses pieds foulent les estrades. Tchalé est un bluesman qui compose avec son histoire.
Voilà pourquoi sa musique va chercher dans les rythmes traditionnels béninois, avec des
percussions africaines et des paroles très souvent chantées dans les dialectes béninois et togolais.
Samedi 17 mai à 19h
Kabbalah
Stéphane Galeski : vox, mandoluth, guitares ; Anna Startseva : vox, violon, alto ;
Ulrich Wolters : vox, saxophones, marimba, keys ; Patrick Ferne : contrebasse, vox ;
Gérard Gatto : batterie, support vox
Kabbalah malaxe sa musique avec désinvolture : des chansons yiddish où s’entrechoquent
rock, jazz, pop, musique orientale et hip-hop. Leur album Boxes, Bagels & Elephants,
reflète parfaitement ce melting-pot : cinq musiciens,
quinze instruments, trois langues pour un son terriblement
actuel et un yiddish plus vivant que jamais ! Phénomène
marseillais : quand le châabi polonais rencontre un violon
russe branché sur des synthés analogiques (Low-Fi, please)
court-circuité par le ndolé camerounais et autre Berliner
de retour de New York. Ça donne du slam rock, du yid
hop, du Golem on Kongo Square, du bikutsi punk. Le tout
servi par des voix en anglais-yiddish-russe, des cordes, des
cuivres, des percussions, des machines un peu ou carrément
vintage, des boîtes à musique. Résultat des courses :
un homme éléphant qui piétine, un déluge, des âmes vendues
au diable, un couple qui se déchire (ou pas), l’histoire
d’un immigré... bref, une foule de personnages confrontés
à un quotidien absurde.
Samedi 17 mai à 20h30
Fanfare Lorkes 974
Comme son nom l’indique, Lorkes
974 est une formation musicale de
l’île de la Réunion... Enfin presque...
Qu’ils soient créoles ou “zoreils” (métropolitains
à la Réunion), tous ces musiciens
partagent la même passion du séga
et du maloya de l’île Bourbon. Retrou -
vant la vieille tradition des fanfares de la
Réunion (« Lorkès an kuiv » comme on
dit en Créole) en y ajoutant les instruments
spécifiques du Maloya (le Kayamb
et le roulèr), Lorkes 974 vous propose un voyage festif vers les rivages de l’océan Indien.
Que ce soit sur scène ou bien en “rue,” la fanfare est très vite emportée par son propre rythme et emmènera tout le monde avec elle... Loin...
Samedi 17 mai à 21h30
Mascarimiri quartet
Claudio “Cavallo” Giagnotti : voix, flûtes ethniques, tamburreddhu, tambours... ; Vito Giannone : voix,
mandoline électrique ; Alessio Amato : voix, synthétiseur et programmations ; Dario Stefanizzi : cuivres et flûtes
Mascarimiri revient avec un nouvel album
intitulé TAM ! Le groupe nous embarque
dans un voyage entre sons et instruments de la
tradition du Sud de l’Italie. Un Sud d’Italie qui
porte aujourd’hui dans le monde entier sa tradition
à travers ses rythmes, avec la simplicité d’un
tambour sur cadre, d’une lyre calabraise, d’un
accordéon diatonique et de mélodies chantées
qu’il suffit d’écouter pour en reconnaître la provenance.
Voyager, rencontrer, expérimenter est
à la base du travail des Mascarimiri qui, après
Gitanistan – long travail sur les communautés
Rom-salentines – se confrontent à nouveau avec leur Tradinnovation. En live, c’est un vrai patchwork musical servi par le quartet : saveurs arabo-andalouses et flamencas, fanfares balkaniques, tammurriates napolitaines, le tout travaillé à coup de distorsions et d’effets électroniques
car « ici, la tradition est vivante » et vient enrichir chaque jour le talon de la botte
italienne.
Voir la vidéo de l’édition 2013 :